La pierre et les investisseurs français, c’est une histoire passionnelle !
D’abord par la détention de sa résidence principale, nous sommes la population la plus forte détentrice ! Mais aussi par l’investissement locatif, on a tendance à l’oublier mais l’immobilier locatif en France représente 6 000 milliards d’euros quand l’immobilier collectif détenus par les Français représente à peine une centaine de milliards. Le lien charnel est réel !
Nos utilisateurs nous posent souvent cette question : « Quand on a de l’immobilier en direct, est ce que cela a encore du sens d’épargner sur de l’immobilier et notamment en produits collectifs (SCPI, OPCI, SCI…) ?
Plus que jamais !
D’abord parce que, je sortirais la résidence principale d’une logique d’investissement et d’épargne. En effet c’est l’endroit dans lequel je vis et si je dois en sortir alors le prix du marché auquel je le vends sera celui du marché auquel j’achète à nouveau donc pas de logique de profitabilité (modulo une logique de taille ou de situation géographique).
Donc dans une allocation, je vois plein de bonnes raisons pour compléter mes investissements par la classe d’actifs immobilier !
Je peux, par exemple, vouloir acquérir un petit studio parce que mon enfant va être étudiant à Nantes alors que je vis à Bordeaux et qu’à l’échéance de ses études, on louera ou vendra cet actif, mi investissement – mi résidentiel, cela répond à un objectif de vie « temporaire ».
Mais je peux aussi tout à fait investir dans des produits collectifs d’autant qu’ils ont beaucoup plus de vertus que la propriété en direct :
- L’accessibilité, on peut démarrer son investissement à partir de quelques centaines d’euros, je vous défie de trouver un appartement à ce prix…
- La réalité administrative (pas de notaires, pas de banquiers…)
- La délégation totale de la gestion (locataire, réunion de copropriété, syndic…)
- La fameuse diversification bien sûr ! Dans l’exemple du studio, il peut y avoir de bonnes nouvelles (transports améliorés par exemple) mais aussi la bad news (le joli parking en construction sous vos fenêtres) …avec un risque locatif et une influence sur le prix TRES FORT bien sûr ! On peut évidemment passer par un professionnel mais ce n’est pas gratuit et pas toujours magique. Dans l’immobilier collectif, vous diversifiez des actifs, des locataires, des secteurs d’activité, ainsi que la durée des baux. Il existe bien évidemment des risques mais ils impactent beaucoup moins sur votre part d’investissement, sur la performance et sur la distribution des loyers de par la mutualisation.
- Et enfin, les possibilités d’acquisition offertes par la diversification. En effet, certains actifs sont inaccessibles en direct : entrepôts logistiques, actifs de santé, bureaux, centres commerciaux, en France et en Europe !
Lorsque j’évoquais la notion de « risque » un peu plus haut, je parlais bien évidemment du risque de perte en capital, de liquidité ou de variabilité des revenus des SCPI. En effet, en tant que distributeur responsable, il me semble essentiel que nos investisseurs aient toutes les clés en main lorsqu’ils se lancent dans la pierre papier.
En fonction de votre réalité fiscale ou patrimoniale, l’investissement collectif sera intelligent en direct, à crédit, en déficit foncier, en démembrement (soit en nu pro soit en usufruit), dans le cadre d’une enveloppe PER ou assurance vie (optimisation fiscalité ou succession).
Ne pas mettre tous ces œufs dans le même panier certes, mais il n’est pas interdit qu’ils viennent de la même ferme ☺
Très bonnes vacances de Pâques,